Une bonne raison de se tuer

Qu'est ce qui fait que l'on continue à lire un livre qui ne vaut pas grand chose? dans mon cas: la curiosité un peu vaine de savoir si on a bien deviné dès le deuxième chapitre où voulait en venir l'auteur. Et Besson nous aide énormément avec des ficelles grosses comme des cordes: deux personnages suicidaires, Laura et Samuel, s'alternent tous les deux chapitres, il parait qu'ils ont une "bonne raison" de se tuer (l'une s'emmerde, l'autre vient de perdre son fils - je jurerais que ni l'une ni l'autre n'est bonne.) Et je n'ai pas encore terminé le livre, mais voilà, je sais déjà tout... est-ce bien la peine de continuer? Juste parce que les caractères sont grands?